Sri Lanka: La perle de l’Océan indien

Quand partir ?

Si l’île de l’Océan indien tient sur une petite surface, elle revêt beaucoup d’atouts et de choix divers pour un séjour. Le pays insulaire est gouverné par un climat tropical qui divise l’île en deux au gré des saisons. La saison dite “sèche”, où la pluie se fait rare, s'étend de mai à septembre sur la côte est, tandis qu’elle dure de novembre à mars sur la côte ouest. La période de mousson quant à elle, intervient à partir du mois d’octobre jusqu’en janvier sur la côte Est et domine à l’Ouest pendant les mois de mai à octobre. La meilleure saison pour visiter l’île correspond à notre hiver, soit de janvier à début avril, pour le Sud-Ouest et à la période estivale pour le Nord-Est. Cependant, pas de panique, en cas de pluie on applique la même méthode que les Sri Lankais qui, à la première goutte, sortent un grand parapluie et attendent l’accalmie. Sortez votre appareil photo, la lumière qui reflète sur les flaques d’eau entre deux ondées donne les meilleurs clichés. 

Visa

Pour entrer sur le territoire sri lankais, il faut obtenir une autorisation de voyage électronique (ETA) qui donne la possibilité de séjourner dans le pays pendant une durée déterminée. 

De nombreux sites se vantent de délivrer l’autorisation mais beaucoup pratiquent des tarifs élevés. Le site officiel pour faire sa demande d’ETA c’est celui-ci. 

👛 Tarif : environ 50 $ par personne

👉 Tips de la rédac’ : on recommande de faire la demande en ligne pour gagner du temps en arrivant à l’aéroport et c’est en plus moins cher. Et si la page bugge, n’hésitez pas à changer de navigateur. 

Monnaie

La roupie sri lankaise est la devise nationale. Bien qu’elle s’apparente à la roupie indienne en raison de son nom, ces deux monnaies sont en réalité totalement indépendantes. La monnaie sri lankaise est particulière puisqu’elle se concentre exclusivement au Sri Lanka et ne sort pas du pays. Il faudra donc retirer en arrivant à destination. Si la plupart des villes sont dotées de bornes de retrait (ATM), il vaut mieux prévoir un peu d’argent liquide sur soi. 

Santé

Il n’y a pas de vaccin obligatoire pour voyager au Sri Lanka, cependant, il est fortement recommandé de mettre à jour son carnet de vaccinations pour les vaccins classiques, comme suit : 

- Diphtérie-Tétanos-Polio (DTP) : l’injection est indispensable pour les ressortissants du territoire français et vivement conseillée par les médecins. 
- Hépatite B : à voir avec son médecin de famille. 
- Hépatite A + Typhoïde : cette injection est vivement recommandée par les médecins. 
- Rage : ce dernier est prescrit lors d’un long séjour (1 mois ou plus).  

Toutes les informations relatives à la prévention vaccinale sont disponibles sur le site de l’Institut Pasteur. 

Décalage horaire

Le pays appartient au fuseau horaire UTC / GMT+5.5. En hiver, le décalage entre la France et l’île est de +4h30. Ainsi, lorsqu’il est 12h à Paris, il est déjà 16h30 à Colombo. À l’heure d’été, le décalage se réduit à 3h30 (en plus pour le Sri Lanka).  

Sécurité

Après les manifestations qui se sont tenues dans le pays en juillet 2023, il n’est pas déconseillé de voyager au Sri Lanka. Outre ces événements politiques, la destination ne présente pas de danger particulier et la population sri lankaise compte parmi les plus accueillantes. Hormis quelques tentatives pour gonfler le prix des tuk-tuks dans les lieux touristiques, c’est un pays où il fait bon vivre et adapté aux familles. 

Prise électrique

Depuis 2019, une nouvelle réglementation électrique incombe à l’île émeraude. Désormais, la norme veut que les prises électriques s’adaptent au réseau anglais (Royaume-Uni). Si la nouvelle règle s’applique, de nombreux établissements ont conservé l’ancien système. Il y a donc deux types de prises électriques présentes sur le territoire : type G et type D. Vous aurez besoin d’un adaptateur pour brancher vos appareils à partir d’une prise de type G et d’un autre pour le modèle de type D, le plus courant. 

Transports

Malgré sa taille et son niveau de pauvreté, le pays dispose d’un réseau de transport très diversifié et facile d’accès. On peut rejoindre sans difficulté les différents sites touristiques du Nord au Sud et d’Est en Ouest. Attention toutefois à prévoir un peu de temps entre chaque trajet car le transport est certes magnifique, mais il avoisine les 30 km/h, ce qui est très lent. L’occasion de faire de jolies rencontres ou de magnifiques clichés pendant la traversée. Et oui on se console comme on peut ! 

Nous vous recommandons de faire au moins un voyage en train. Au départ de Colombo, vous aurez le choix de rejoindre Kandy (environ 3 heures) ou Nuwara Eliya (6 heures en moyenne). Le spectacle est époustouflant, on serpente entre les champs de thé et la jungle locale en compagnie des locaux. 

Que rapporter ?

L'artisanat ceylanais est de très bonne qualité : objets en bois sculpté, masques multicolores, batiks fabriqués à l'ancienne, sans oublier le thé et les pierres précieuses, évidemment ! Évitez d'acheter des articles en écaille de tortue ou encore des pièces en ivoire. Leur exportation est d'ailleurs interdite. Le Sri Lanka possède également une richesse géologique exceptionnelle. Le pays a notamment découvert il y a peu de temps, le plus gros saphir bleu du monde. Si vous vous laissez tenter par l’achat d’une pierre, nous vous conseillons d'éviter les rabatteurs. Préférez les boutiques certifiées aux étals dans la rue. 

D'une manière générale, mieux vaut se faire accompagner par un gemmologue pour éviter les arnaques. Conservez la facture pour l'exportation et les douanes françaises. Les rubis peuvent être confondus avec les grenats. La topaze, bon marché, peut n'être qu'un quartz. L'aigue-marine ne doit pas être prise pour une émeraude. Le saphir de Sri Lanka est généralement bleu clair, à ne pas confondre avec le spinelle bleu, une pierre de pacotille. La valeur du rubis est proportionnelle à l'éclat de son rouge.

Que manger ?

Le plat traditionnel national est le rice and curry, réalisé à partir de la feuille de curry, plutôt épicé. On apporte sur la table une multitude de condiments, délicieusement relevés, comme le sambol (noix de coco râpée et pimentée), de chutneys (confitures de fruits épicées) et de papadams (galettes). Sur la côte, on peut déguster de bons poissons et fruits de mer. Autre variante : le biryani, un plat de riz mélangé avec du mouton ou du poulet. Les fruits tropicaux sont délicieux : ananas, bananes, papayes, goyaves, grenades, ramboutans, papaye... La boisson nationale est bien évidemment le thé. Il se boit très fort, très sucré, avec ou sans lait. Mais attention : les meilleures feuilles sont gardées pour l'exportation et les hôtels servent généralement un breuvage de qualité subalterne (seuls les experts remarquent la différence). La bière locale, en grande bouteille, est excellente. Parmi les bons restaurants de poissons à Colombo, on recommande le très réputé Beach Wadiya sur Railways Avenue.

Quelles sont les particularités culturelles ?

Celles-ci tournent toutes autour des deux religions dominantes, bouddhistes et hindouistes. Toutes deux prônent la tolérance. L'Occidental doit toutefois se garder de choquer par des tenues vestimentaires provocantes, des attitudes nerveuses ou impatientes. Le Ceylanais ne conçoit pas les sautes d'humeur. Garder son calme s’apparente comme une règle d'or. Ne pas oublier d'enlever ses chaussures avant d'entrer dans un temple. De plus, par respect, on ne rentre pas dans un temple en tenue légère donc pensez à prendre une étole pour vous couvrir les épaules et les genoux. On ne vous laissera pas entrer en short ou en mini-jupe. Autre point très important : ne pas se faire photographier devant une statue ou une représentation de Bouddha. La tradition d'acheter des fleurs à l'entrée des temples pour faire des offrandes. Ce n'est pas obligatoire mais permet d'entretenir les lieux. Les cultes religieux sont pratiqués avec ferveur et mysticisme.