Après avoir atterri à l’aéroport d’Arrecife et avoir pris nos quartiers dans le bateau La Belle des Océans la veille, cette première journée est dédiée à la découverte de Lanzarote. Les paysages de cette île unique ont été marqués par une série d’éruptions volcaniques au XVIIIème siècle. Le matin, direction le parc national de Timanfaya pour en apprendre plus sur cet événement bouleversant et découvrir les dizaines de cratères qu’il a laissés derrière lui.
Chaque île des Canaries mérite qu’on s’y attarde, bien sûr. Mais parfois, on n’a pas l’occasion de prévoir plusieurs voyages ni le temps de passer une semaine sur chaque île et on a quand même envie d’en voir le plus possible ! Une croisière dans les îles Canaries sera l’occasion de se laisser transporter à travers l’archipel, à la découverte des nombreux trésors qu’il a à offrir, tout en profitant de l’air marin. Gardez l'œil ouvert, vous croiserez peut-être aussi des dauphins jouant dans les vagues du bateau ! L’itinéraire que nous vous proposons est aussi faisable en toute autonomie, en utilisant une voiture de location et des ferrys, mais <u>une croisière Croisieurope</u> vous posera bien moins de soucis d’organisation. De Lanzarote à Tenerife en passant par Fuerteventura, Gran Canaria, La Gomera et La Palma, découvrir 6 îles des Canaries en 6 jours, c’est possible et on va vous le prouver !

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Jour 1 : Lanzarote, l’île volcanique marquée par l’empreinte de César Manrique

Le parc national de Timanfaya à Lanzarote.
- © Ninafotoart / ShutterstockLe spectacle qu’offre ce tableau peint d’orange, de noir et de bleu est tout simplement saisissant. Non loin de là, on s’émerveille devant la beauté de la lagune verte et des salines de Janubio. La matinée se termine par une dégustation de vin dans l’une des plus anciennes bodegas de La Geria où les vignes poussent dans la terre volcanique.

Les vignes de La Geria à Lanzarote.
- © Sopotnicki / ShutterstockL’après-midi, on explore Lanzarote à travers les yeux de son artiste local, César Manrique. Mort dans les années 1990, il a laissé la patte dans tous les recoins de son île natale. On commence avec Jameos del Agua, un lac naturel qui s’est formé dans une ancienne cavité volcanique, aménagée et mise en valeur par César Manrique.

Le lac naturel des Jameos del Agua.
- © Balate Dorin / ShutterstockOn roule ensuite vers le nord de l’île pour jouir d’un point de vue imprenable sur l'île de La Graciosa depuis le Mirador del Río, imaginé lui aussi par l’artiste. Enfin, on se rend à la fondation César Manrique, l’ancienne demeure de l’architecte, dont certaines pièces se trouvent dans des bulles volcaniques. On rejoint le bateau pour profiter du coucher de soleil alors que l’on vogue tranquillement vers Fuerteventura.
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Jour 2 : percer les secrets de Fuerteventura
Le jour se lève sur Fuerteventura et on ne perd pas une seconde pour débarquer à Puerto del Rosario afin de découvrir cette île où les plages de sable blanc côtoient des plaines verdoyantes.

La playa Sotavento à Fuerteventura.
- © NicoElNino / ShutterstockOn a fait exprès de sauter le petit-déjeuner pour profiter au maximum de la dégustation de fromages de chèvre local qui nous attend, l’un des meilleurs du monde. Mais avant ça, on visite la ferme, on fait coucou aux caprins et on en apprend plus sur les secrets de fabrication de ce délicieux laitage.

Une chèvre à Fuerteventura.
- © martin SC photo / ShutterstockOn se dirige ensuite vers Tiscamanita, un petit village agricole au centre de Fuerteventura, pour visiter une fabrique de cosmétique à base d'Aloe Vera. Cette plante, qui se délecte du climat toujours printanier de l’île, foisonne dans le coin. Pour finir la matinée, on rejoint Betancuria, l’une des plus anciennes villes de l’archipel des îles Canaries, fondée par les colons au début du XVème siècle.

La ville de Betancuria à Fuerteventura.
- © RossHelen / ShutterstockOn y découvre une architecture traditionnelle à base de maisons blanches et de rues pavées ainsi qu’un fort patrimoine historique et culturel. La ville est aussi la porte d’entrée du parc rural de Betancuria, à explorer à pied ou en voiture, où se trouvent de nombreux miradors. L’après-midi, on essaye de repérer des dauphins alors que le bateau se dirige vers Gran Canaria.
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Jour 3 : se prendre pour un explorateur à Gran Canaria
Avec ses paysages d’une grande variété alliant plages, forêts et montagnes et sa capitale vibrante, Grande Canarie est souvent comparée à un continent miniature. Pour en avoir un bon aperçu en une journée, il ne faut pas traîner !

Le parc naturel de Tamadaba à Gran Canaria.
- © mehdi33300 / ShutterstockAu réveil, on se rend au quartier de Vegueta dans la capitale de l’île, Las Palmas. C’est ici que Christophe Colomb aurait séjourné avant son départ pour le Nouveau-Monde, on peut même visiter sa maison, la Casa de Colon, et en apprendre davantage sur son grand voyage. A une quinzaine de kilomètres de là, le cratère de Bandama, profond de 200 mètres, nous fait prendre conscience de toute la puissance d’une éruption volcanique.

La vieille ville de Las Palmas à Gran Canaria.
- © fujilovers / ShutterstockAprès manger, direction Teror. Malgré son nom qui fait peur, ce petit village coloré et arboré au cœur des montagnes a tout du paradis. C’est d'ailleurs un lieu de pèlerinage important pour la population canarienne car sa basilique, la Virgen del Pino, est la sainte patronne du diocèse de Canarias.

La rue principale de Teror à Gran Canaria.
- © vallefrias / ShutterstockOn enchaîne sur la visite des Jardín de la Marquesa d’Arucas où l’on flâne entre quelque 400 espèces de plantes et fleurs tropicales. La ville d’Arucas vaut elle aussi le détour, notamment pour admirer son impressionnante cathédrale néogothique de couleur noire. On retourne à bord pour profiter d’une soirée dansante tandis que l’on s’éloigne de Gran Canaria pour rejoindre La Gomera.
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Jour 4 : tour de l’île de La Gomera
Une journée un peu plus tranquille nous attend aujourd’hui. Après avoir fait la grasse matinée, on profite de la piscine, du salon de bien-être et de la salle de sport du bateau. Mais après un déjeuner à bord, on se sent assez requinqués pour partir à la découverte de La Gomera.

Le Roque Agando dans le parc national de Garajonay à La Gomera.
- © Nicoly / ShutterstockCette île est bien moins touristique que ses voisines, les visiteurs y rencontrent donc des paysages immaculés. Le parc national de Garajonay, inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité par l’UNESCO, en est le parfait exemple avec sa forêt fossile recouverte de brume. Le Roque Agando émerge de cet amalgame de branches et de feuilles comme un phare au milieu de la forêt. Le contraste avec les autres îles des Canaries est saisissant.

Le village d’Agulo sur les côtes de La Gomera.
- © RossHelen / ShutterstockSur la route, on s’arrête à Hermigua et Agulo, un ancien territoire arborigène qui s’appelait jadis Mulagua. On y prend un petit goûter en assistant à une démonstration de silbo. Cette langue sifflée unique au monde n'existe plus que sur l'île de La Gomera mais était autrefois pratiquée par tous les autochtones des Canaries pour simplifier la communication entre les vastes vallées et les profondes gorges volcaniques.

Un monument en l'hommage du silbo à La Gomera.
- © Katrin85 / ShutterstockElle est protégée par l'UNESCO et enseignée comme matière obligatoire dans toutes les écoles de La Gomera. On rejoint le bateau des étoiles plein les yeux, prêts pour de nouvelles aventures à La Palma.
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Jour 5 : à la découverte de La Palma
On commence ce cinquième jour par une matinée en mer, à profiter de tous les équipements du bateau et à tenter d’apercevoir des cétacés émerger d’entre les écumes. L’après-midi, on prend la route pour découvrir la végétation luxuriante de La Palma. Mais avant de s’enfoncer dans les terres, un arrêt s’impose au Real Santuario de Nuestra Señora de las Nieves, une petite église sur les hauteurs de Santa Cruz de La Palma qui accueille l'icône la plus sacrée de l'île. Et maintenant, on passe aux choses sérieuses !

La plage de Santa Cruz de La Palma.
- © trabantos / ShutterstockAvec ses 10 kilomètres de diamètre et son kilomètre et demi de profondeur, la Caldera de Taburiente est l’un des plus grands cratères du monde. On ne peut que se sentir tout petit devant un tel géant. La végétation a repris ses droits sur cet imposant volcan offrant des paysages uniques aux randonneurs.

Le parc national de la Caldeira de Taburiente à La Palma.
- © David Gonzalez Rebollo / ShutterstockOn rejoint ensuite une ferme traditionnelle pour déguster une boisson fraîche en profitant du tableau naturel qui nous entoure. Sur la route du retour, on s’arrête au Mirador de la Concepcion qui offre un point de vue à couper le souffle sur la côte nord de La Palma. On rentre ensuite se préparer pour la soirée de gala qui permet de conclure en beauté cette croisière alors que l’on entame notre dernière traversée vers Tenerife.
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Jour 6 : Tenerife depuis le sommet du Teide
Tenerife est la plus grande île des Canaries. La silhouette du volcan Teide, la plus haute montagne d’Espagne avec ses 3718 mètres de hauteur, domine l’île et semble veiller sur ses habitants. Éteint depuis près d’un siècle, son cratère fait près de 50 kilomètres de diamètre. C’est là, au cœur du parc national du Teide, que nous allons ce matin.

Le volcan Teide à Tenerife.
- © Mikadun / ShutterstockA plus de 2000 mètres d’altitude, le site inscrit à l’UNESCO offre une grande variété de paysages tantôt lunaires, tantôt recouverts d’une végétation locale qui abrite un riche écosystème. C’est le paradis des randonneurs](/news/article-121) ! Depuis le mirador des Roques de Garcia, on jouit d’un point de vue inédit sur le volcan et sur les drôles de formations rocheuses créées par le magma en fusion.

Le mirador des Roques de Garcia.
- © Milan Rademakers / ShutterstockNous consacrons ce dernier après-midi à la visite de Puerto de la Cruz. Si la ville est connue comme l’une des principales stations balnéaires de Tenerife, c’est aussi une cité pittoresque qui a conservé une authenticité toute canarienne avec ses maisons à grands balcons débordants de fleurs. Elle renferme quelques monuments d'intérêt comme l'église Nuestra Senora de la Pena de Francia, le château de San Felipe, l’église de San Francisco ou l'ermitage de San Telmo.

Puerto de la Cruz à Tenerife.
- © Serenity-H / ShutterstockPuerto de la Cruz offre aussi une grande diversité de parcs et jardins exotiques. On prend le temps de découvrir le jardin d'orchidées de Sitio Litre et le Parque Taoro qui offre un superbe panorama sur la ville. Dernier arrêt au Mirador de Humboldt qui offre un point de vue privilégié sur la vallée d’Orotava et ses bananeraies.
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On passe une dernière soirée à bord de La Belle des Océans où l’on assiste à un spectacle folklorique typique des Canaries, de quoi clôturer ce voyage de la plus belle des manières. Musique, danse, costumes… tout est là pour émerveiller les spectateurs. On s’endort avec de belles images plein la tête. Le lendemain, on dit au revoir à cet archipel perdu de l’océan Atlantique depuis notre avion qui décolle de l’aéroport de Santa Cruz de Tenerife.

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