En vacances en Bretagne ? Découvrez les plus beaux phares de la région !

Bien plus qu'une simple expression, la Bretagne est la destination phare des vacances. Au milieu de ces paysages sauvages, impossible de ne pas remarquer les phares bretons, véritables points de repère pour les marins. Synonymes de liberté, ils se dévoilent en longeant la côte littorale. Il suffit se laisser guider par leur lumière. Attention , n'oubliez pas d'enfiler un bon imperméable, en cas de grosses bourrasques de vent.

Le phare de Kador

Est-ce un phare ou une maison ? Les deux mon capitaine ! Le phare de Kador qui surplombe la baie de Douarnenez, a la particularité d'être une maison-phare. Cet édifice hybride est la création d'un entrepreneur breton répondant au nom d'Alexandre Le Roux. Il fut allumé pour la première fois en 1914. Pour le découvrir, il faut se rendre sur la presqu'île de Crozon.

Le phare du Toulinguet

C'est la deuxième maison-phare de la presqu'île de Crozon. Communément appelé le phare du Toulinguet, à cause de sa localisation sur la pointe éponyme, à l'extrémité ouest de la presqu'île, il fût construit il y a plus d'un siècle et demi, en 1848 et mis en service en 1949. Sous le phare, et plus précisément sur la plage de Camaret-sur-Mer, on peut apercevoir l'entrée d'un mystérieuse grotte qui disparaît à marée haute.

Le phare de Portzic

Il est le phare le plus proche de Brest. En vacances dans cette ville bretonne, il est agréable de faire un crochet vers Portzic, une charmante ville côtière. En plus du phare, haut de 35 mètres, on trouve non loin de cet édifice un fort qui fait partie du système de défense du goulet de Brest, un bras de mer qui relie la rade de Brest à l'océan Atlantique.

Le phare du Petit Minou

Derrière ce nom qui sonne particulièrement doux, se cache en réalité un monument en première ligne face aux éléments déchaînés de Dame Nature : houle, vagues, embruns... Si sur le papier, le cadre semble menaçant, le phare, majestueusement debout au milieu de ce brouhaha, n'en est que plus magnifique.

Le phare de la pointe Saint Mathieu

Non, il ne s'agit pas d'un anachronisme comme on pourrait le croire quand on aperçoit pour la première fois ce phare au milieu de ruines. La raison : le phare de la pointe Saint Mathieu émerge des ruines d'une ancienne abbaye qui fut abandonnée à cause des conditions climatiques trop rudes pour ses habitants.. En haut des 163 marches, à 37 mètres au-dessus du plancher des vaches, un guide conte l'histoire et le rôle de cet élégant édifice, bâti en 1835.

Le phare de Lochrist

Situé sur la commune du Conquet, le phare de Lochrist à la particularité de se trouver dans les terres, à 600 mètres du rivage. De plus, il s'agit en réalité d'un feu et non pas d'un phare car sa portée est de moins 20 miles. Son but est d'indiquer la direction du chenal de la Helle, qui relie le chenal du Four à celui du Fromveur. Depuis son sommet, les visiteurs peuvent profiter d'un panorama à 360°.

Le phare de Kermorvan

En plus de découvrir un monument emblématique de la Bretagne, les visiteurs pourront profiter du cadre naturel de la presqu'île de Kermorvan, site classé d'Iroise et appartenant au Conservatoire du littoral. Le phare construit en 1849 ne se visite pas, mais les alentours offre une très belle promenade au grand air. Sur place, on peut observer le pont de granit qui le relie au rivage.

Le phare de l'île Wrac'h

Au cœur de la mer d'Iroise, sur l'île Wrac'h, se trouve un phare éponyme dont l'utilité principale est d'indiquer aux marins le chenal de l'Aber Wrac'h qui est un passage maritime étroit et assez technique au large du Finistère. La phare possède au total 4 feux : pour le nord, un sur l'île Wrac'h et un au sommet du clocher de Plouguerneau et pour le sud, deux à Landéda.

Le phare du four

Face à la mer d'Iroise, le phare du four est situé dans le chenal du Four et permettait aux navires de prendre un chemin plus court. Ils évitaient ainsi les parages d'Ouessant. Mais cette zone n'était pas sans danger.

Vers Porspoder, l'écueil du Four forme la pointe avancée d'une chaussée que les navires doivent contourner. A certains endroits, les courants sont très puissants et les fonds peu profonds.

Le phare de Pontusval

Le phare de Pontusval était plus que nécessaire après de nombreux naufrages sur la côte de la commune de Brignogan-Plages. Le phare sert de relais entre le phare de l'Île Vierge et le phare de l'Île de Batz. Si aujourd'hui, le phare ne possède plus de gardien ou de gardienne, il est toujours habité par une Bretonne, native du Finistère.