L'idée est donc de faire très attention à votre comportement lorsque vous visitez une nouvelle destination, loin de votre pays. Décodage des gestes à proscrire aux quatre coins du monde.
Chaque jour, sans forcément nous en rendre compte, nous avons recours à des gestes bien précis bien que spontanés pour communiquer. S'ils paraissent sympathiques et tout à fait normaux en France, ils peuvent déclencher de vives réactions dans d'autres cultures.
Faire le "V" de la victoire
S'il est synonyme de paix ou de victoire dans de nombreux pays, le " V " réalisé avec l'index et le majeur n'est pas forcément recommandé en Nouvelle-Zélande, en Irlande, en Australie ou encore au Royaume-Uni. Là-bas, il s'agit d'une insulte faite à l'interlocuteur. Encore plus lorsqu'on lui présente l'extérieur de notre main. C'est l'équivalent de notre doigt d'honneur.
Lever le poing
Au Pakistan, le fait de lever le poing n'est pas, comme en France, un signe qui évoque la force, la joie, la victoire ni la volonté. C'est au contraire un geste très mal perçu puisqu'il s'agit du doigt d'honneur local. À utiliser avec modération, sauf si vous détestez vraiment une personne et que vous envisagez de lui faire savoir.
Lever le pouce
Que cela soit pour faire du stop ou pour signifier à quelqu'un que tout va bien, le lever de pouce est à bannir en Thaïlande. Dans ce pays, ce geste n'est rien d'autre qu'un beau doigt d'honneur. Notez qu'en Grèce, ce geste est aussi une invitation à passer du bon temps sous la couette.
Regarder droit dans les yeux
Dans la plupart des pays occidentaux, regarder son interlocuteur droit dans les yeux, entretenir le contact visuel est un signe de respect et de sincérité. Cela prouve que l'on n'est pas timide. En revanche, dans certains pays arabes et asiatiques, c'est tout l'inverse. En fixant une personne, celle-ci va se sentir agressée : c'est de la provocation.
Toucher la tête de quelqu'un
Dans les pays occidentaux, toucher la tête d'une personne, la caresser ou ébouriffer ses cheveux est généralement une marque d'affection que l'on fait à quelqu'un que l'on apprécie. Dans les pays rythmés par la tradition bouddhiste tels que le Laos, la Thaïlande ou encore le Sri Lanka, cela revient à toucher une partie sacrée du corps, laquelle constitue la source de la spiritualité de chaque individu.