Il n'y a pas que des plages en Albanie ! Découvrez ces châteaux impressionnants et majestueux

L’Albanie fait partie de cette partie de l’Europe encore méconnue et peu touristique. Pourtant, il s’agit d’une destination de choix, entre magnifiques paysages naturels et vestiges historiques. Niché entre la Grèce au sud, le Monténégro au nord et le Kosovo et la Macédoine du Nord à l’est, l’Albanie donne sur la mer adriatique et la mer ionienne. Le talon de la botte italienne n’est qu’à 80 km de distance ! Les paysages y sont variés, de plages à montagnes, dans les Alpes albanaises.

D’abord habité par les Illyriens la régions= est soumise aux Romains puis aux Byzantins, avant l’arrivée des Ottomans de 1299 à 1912, date à laquelle l’Albanie obtient son indépendance, le pays est riche d’une histoire complexe : outre les sites archéologiques antiques, de nombreux châteaux médiévaux sont visitables comme le château de Gjirokastra, celui de Berat ou le château de Rozafa.

Château de Berat

Dominant la ville du même nom, la forteresse de Berat contient plusieurs églises byzantines et des mosquées ottomanes. Ce site connaît une série de destructions et de reconstructions, en 200 av. J.-C., avec les Romains, puis au Ve, VIe et XIIIe siècle. Le site qui s’élève encore aujourd’hui, date de cette époque.

Construite sur la rive gauche de la rivière Osum, la forteresse offre un point de vue sur la ville. Vous pourrez aussi y visiter l’église de la Sainte-Trinité et l’église de Sainte-Marie de Blachernae, réputée pour ses fresques du XIIIe siècle. Le musée de Berat, situé non loin du château, vous permettra d’en apprendre davantage sur l’histoire de la ville.

Château de Himarë

Situé au sud de l’Albanie et au pied du Mont Pilur, le château de Himarë est un balcon sur la mer adriatique. Suivant la météo, Santa Maria di Leuca et la pointe de la péninsule italienne de Lecce sont visibles depuis les murs du château. S’il ne reste que la base des rempartsde ce lieu fortifié, la vue sur la plage de Livadi vaut le détour. Vous pourrez aussi visiter l’église de Tous les Saints et l’ancienne maison du général grec Spyros Spyromilios.

Château de Porto Palermo

Le Château de Porto Palermo se dresse en bord de mer, à vingt minutes en voiture du château de Himarë. Situé sur une petite presqu'île, il se distingue des autres par sa forme si particulière. Vue du ciel, il ressemble à un triangle aux angles arrondis et enflés. La terrasse du château, si l’on peut l’appeler ainsi, recouvre l’intégralité de la surface du lieu et est accessible au public.

Selon la légende, Ali Pacha, dit de Tepelena, est à l’origine de la construction du site fortifié en 1804. Gouverneur de la région de l’Épire (situé à cheval entre l'actuelle Albanie et le nord de la Grèce), il tente de prendre son indépendance par rapport à l’Empire Ottoman. Profitant du fait que les armées ottomanes soient occupées en Épire, le pays hellénique prend son indépendance à l’issue de la révolution grecque de 1821-1829.

Château de Gjirokastra

Coincé entre les montagnes, entouré de maisons blanches, le site est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. La forteresse compte plus de 60 tours et a joué un rôle important dans la lutte albanaise contre l’occupation ottomane. Le bâtiment est transformé en prison en 1932 : y seront enfermé des opposants au régime communiste. Le musée militaire donne plus d'informations sur cette histoire complexe, récente et ancienne, de la ville et du château. Après quoi, vous pourrez vous promener sur les murailles de la forteresse, où un petit chemin ombragé est aménagé.

Château de Rozafa

C’est l’un des châteaux les plus connus de l'Albanie. Situé au nord du pays, il est construit en bordure de la ville de Shkodër, près du lac Shkodra et de la frontière avec le Monténégro. L’architecture est à l’image des occupations successives par les Illyriens, les Romains, les Byzantins, les Vénitiens puis les Ottomans.

La forteresse est installée sur la colline de Tepe, entre le Buna et le Drin, le plus long fleuve d’Albanie et abrite aujourd’hui un musée où sont exposées des reliques de l’histoire régionale. Selon la légende, le nom du château viendrait du nom d’une jeune femme emmurée dans les remparts en guise d'offrandes aux dieux.