Flâner le long de l'allée Jacques Thibaud

La promenade Jacques Thibaud s'étend sur 3,7 km. Le départ se fait depuis les signaux lumineux situés à côté des indications de Handiplage à la pointe de la Sainte-Barbe. On passe ensuite le long de la Grande Plage puis celle des Flots Bleus, avant de finalement atteindre la pointe de Sainte-Barbe. Durant ce parcours côtier, on admire de belles vues sur la Forteresse de Socoa, Ciboure et le port.

Tout le long de votre promenade, vous allez probablement croiser beaucoup de monde, car c’est un endroit privilégié par les sportifs, mais aussi par les habitants de la ville qui aiment y flâner. Petit plus si vous êtes accompagné de votre chien : ces derniers sont les bienvenus, à condition d'être tenus en laisse.

Au fil de la balade, on découvre plusieurs points d'intérêt. On observe par exemple le phare art déco de couleur rouge, conçu par Pavlovsky, un architecte français du XXème siècle qui fût très impliqué dans le développement de l’architecture luzienne de l’époque. Pour la petite anecdote, le phare possède un frère jumeau à Ciboure, de l’autre côté de la rive. Tous deux classés monuments historiques, ils indiquent l’enfilade du chenal pour les bateaux qui entrent au port. Sur le chemin, on croise aussi la Pergola, une galerie commerçante célèbre qui ressemble à un paquebot de croisière. La Pergola était une promenade chic pendant l’entre-deux-guerres. Encore aujourd'hui, de nombreuses personnes y flânent, et profitent des boutiques de souvenirs, restaurants, marchands de glaces et terrasses.

Les maisons basques

Ne manquez pas les maisons à passerelle, idée de génie pour accéder directement à la plage. Leur architecture atypique, avec leurs petits volets rouges, reflètent le style des maisons de la région. En effet, la maison basque, appelée “etxea”, se décline en plusieurs styles architecturaux selon la province. Le plus emblématique de tous, c’est le labourdin. Ce dernier se caractérise par une façade blanche entrecoupée de pans de bois apparents et volets peints de couleur rouge.

À l’origine, le sang de bœuf était utilisé comme peinture, avec pour avantage de protéger le bois des insectes et du pourrissement. Ce rouge foncé si spécifique dit « baigorry », se nomme ainsi par référence à « ibai gorri » signifiant en basque « rivière rouge ». Depuis le XIXe siècle, des variantes sont apparues avec recours à différents sortes de vert : vert wagon, vert sapin voire vert noir ; mais également au bleu. On dit d’ailleurs qu’il s’agit du « bleu luzien », apparenté à la couleur saphir).

🍴 Restaurant Toki Goxoa

Au nord de l’allée Jacques Thibaud, à deux pas du casino de Saint-Jean de Luz, se trouve le restaurant Toki Goxoa. Ici, on peut déguster plusieurs spécialités locales. Si on peut vous en conseiller une : dégustez les taloas. Ce plat est une galette de farine, de maïs et d’eau que l’on peut remplir de différents aliments : lomo, ventrèche, fromage de brebis, saucisse au piment d’espelette (xistora)... Une restauration rapide en dégustant des produits typiques. Le tout avec une splendide vue sur la baie.

👛 Tarif

Un taloa ici coûte entre 9 et 14 euros avec une dizaine de recettes différentes qui raviront toutes les papilles. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet du restaurant.