On ne peut faire l'impasse sur Montmartre. Protégé de la circulation, ce quartier de caractère renferme des coins souvent peints et dépeints. Isolée des axes touristiques, notre promenade commence place Emile Goudeau, où habita Pablo Picasso.
Paris, "la plus belle ville du monde", entend-on souvent, ne démérite pas de sa réputation. On en connait tous les spots à touristes, mis sous la lumière des brochures commerciales. Bien heureusement, il existe aussi à Paris de petits coins pittoresques préservés de la foule, et chéris des Parisiens qui se les réservent. Bords de Seine excentrés, maisonnettes fleuries, guinguettes, places arborées silencieuses, véritables petits villages dans la ville. C'est là que nous vous emmenons aujourd'hui...
✈️ Envolez-vous pour Paris !
La ville de Paris possède deux aéroports internationaux (Orly et CDG).Par où commencer ? Montmartre, bien-sûr.
Comment s'y rendre ?
🚌 Y aller : métro Abbesses, qui vous déposera place des Abbesses. Là, vous être presque en plein Montmartre, à quelques enjambées du funiculaire qui vous mènera au Sacré Coeur.
Bien entendu, vous pouvez descendre à d'autres stations périphériques, mais aucune autre ne dessert le coeur de Montmartre.
Y venir en voiture n'est pas simple. D'abord par ce que la mairie de Paris en limite l'accès, mais aussi parce que s'y garer relève du défi (il n'y a pas de parking souterrain sous la butte).
A quelques enjambées se trouve l’épicerie qui a servi un soir de décor à Amélie Poulain. Passé cette place arborée, vous voilà rue d'Orchampt. Là, les peintres de Montmartre avaient leurs ateliers et Dalida sa demeure, à l'angle que fait cette rue silencieuse. Au bout, le passage est piéton. Empruntez-le, vous vous retrouvez face au Moulin de la Galette, un véritable moulin en bois dans un jardin. Plus loin sur la droite, la rue Gabrielle, en impasse, vous emmènera jusqu'aux escaliers de la butte et les jardins du Sacré Coeur. Vous ne croiserez presque personne, à part, peut-être, les joueurs de pétanque.
Le Royal Saint-Michel - Paris
Un 4 étoiles au cœur du Quartier latinLe Saint-Michel des ruelles oubliées
Ces petites rues étroites héritées du Moyen-Age ne sont guère fréquentées. Les voitures n'y passent pour ainsi dire pas, on ne peut pas s'y garer. Les touristes n'y vont pas, ils ne savent pas qu'elles existent. Ca et là, quelques restaurants. On admire les vieux immeubles. La rue des Grands-Degrés commence quai de la Tournelle. Dans son prolongement, la rue de la Bûcherie s'enfonce dans le vieux Paris. Petite librairie, petit restaurant, petite balade. Au bout, le square René Viviani est un havre de verdure, collé à l'église Saint-Julien-le-Pauvre.
Des rues aux noms de fleurs
Vous connaissez le parc Montsouris, où se presse tout le quartier. Mais savez-vous qu'à deux pas se cache un petit hameau insoupçonné fait d'une grappe de maisons villageoises réparties sur quelques ruelles ? Un village au coeur du 13ème. On le nomme la Cité Florale. Ses rues portent des noms de fleurs: glycines, orchidées, iris. Tandis que la rue des Volubilis épate par son jaune bouton d'or. On trouve un endroit pour s'imprégner du lieu, on s'extasie en silence. On resterait là des heures.
La Butte-Aux-Cailles et aux tourterelles
La Butte-Aux-Cailles est un village. Pavillons charmants, lanternes pendant des façades, ruelles tranquilles, courts immeubles de deux étages, pas plus, vous ne pouvez pas vous trompez, vous y êtes. La rue Daviel passe entre de petites maisons colorées à colombages comme à Trouville. Tandis que la Villa Daviel offre la tranquillité de son impasse à des maisons coquettes minaudant derrière glycines et rosiers.
Rue des Cinq Diamants, une perle: le restaurant basque Chez Gladines où on se régalera. Plus loin, place Verlaine, les joueurs de pétanque rivalisent de sérieux pour mieux s'amuser. Là, les enfants du quartier ont piscine... en mode Art Déco. Un air de Roubaix 1932. Un vrai petit voyage en province.