Oubliez Phuket et Koh Phi Phi : 5 îles ignorées des touristes à découvrir en Thaïlande

Lorsque l’on parle de visiter la Thaïlande, la capitale, Bangkok, vient en tête. On pense aussi aux temples ou Bouddha, comme celui de Pai. On pense ensuite aux îles : Phuket et Koh Phi Phi sont les plus connues et, de fait, les plus fréquentées.

Pour éviter de piétiner, de finir englouti par les foules et, in fine, de ne pas profiter de votre séjour, nous vous proposons de découvrir certaines des 300 îles du pays, différentes des deux déjà citées.

Koh Phra Thong et Koh Ra

Elles sont voisines, dans la région Sud, près du début – ou de la fin – de l’isthme de Kra. Plus précisément, Koh Phra Thong et Koh Ra se trouvent au nord-ouest de la province de Phang Nga et donnent sur la mer Andaman.

Entre mangrove et faune abondante – notamment les populations d’oiseaux – Koh Phra Thong propose de magnifiques paysages. L’île est excessivement calme et les 30 habitants s’adonnent principalement à la pêche. Pour les plages, direction Hang Soong Pier et son ponton bétonné pour s’avancer sur l’eau.

Au nord, Koh Ra abrite aussi jungle et mangrove, bien que plus montagneuse. L’endroit est parfait pour observer des chats-léopards, des pangolins – le même que l’on accuse souvent d’être à l’origine de la Covid –, des loris grêles (vous avez déjà dû en voir en photo, avec leurs très grands yeux ronds), des lémurs volants et des varans.

Koh Phayam

Au sud, à la jonction des frontières entre Thaïlande et Birmanie, là où le Kraburi se jette dans l’océan, se trouve Koh Phayam. L’île est entourée de plages : longues, au sable doré, bordées de palmiers ; plus petites, au sable blanc caché dans une petite crique entre forêts et roches.

Plus sauvage, elle gagne néanmoins en popularité, notamment du côté des familles thaïes. Pour toutes constructions, se trouvent principalement des bungalows rustiques. C'est le foyer d’une population aviaire en aigles de mer, Calaos et hérons.

Koh Mook

Koh Mook est toujours du côté ouest du pays, sur la mer d’Andaman, mais plus au Sud, vers la frontière avec la Malaisie. Aussi appelée Ko Muk, l’île se situe en bordure du Parc national de Hat Chao Mai. La partie Est présente moins de dénivelé et abrite donc les infrastructures de l’île, face au continent.

Koh Mook est connue pour la Grotte d’Émeraude – ou grotte de Tham Morakot –, qui attire une part importante des touristes de l’île (qu’ils soient étrangers ou thaï). La traversée à la nage est le seul moyen de découvrir la lagune, cachée de l’autre côté des rochers.

Koh Mook se traverse à pied, à vélo ou en moto, se contourne en kayak ou à la nage ; bref, tous les moyens sont bons pour profiter au maximum de son séjour, de la nature sauvage et faire un brin d’exercice physique.

Koh Jum

L’île est séparée en deux parties : Ko Pu, au nord, et Koh Jum, au sud. Hors du temps, loin des affres de la modernité, dans une atmosphère rurale, calme et paisible, Koh Jum s’est arrêté dans le temps.

Les chemins se parcourent à vélo, les villages de pêcheurs se découvrent à pied. Pour profiter du calme, rien de mieux qu’une balade dans les plantations d’hévéas, l’arbre à caoutchouc. Il est aussi possible d’observer des singes.

Koh Kood

Koh Kood est une île paradisiaque : sable doux, eaux limpides et turquoise. Cette fois-ci, nous ne sommes plus en mer d’Andaman, mais dans le golfe de Thaïlande, de l’autre côté du pays, tout à l’est et juste avant d’arriver au Cambodge. Fun fact : il y a plus de cocotiers sur l’île que de personnes.

Longtemps réservée à l’élite du pays, l’île s’ouvre peu à peu aux visiteurs. C’est l’endroit parfait pour des sports nautiques (nage avec tuba, kayak, paddle). Peu fréquentées, les plages sont parfaites pour une séance bronzette au calme. Pour les plus sportifs, les cascades de Klong Chao et Klong Yai Kee n’attendent que vous.

Où dormir à Koh Kood ?