Le bon plan des fauchés : 4 activités gratuites pour profiter de Séoul sans se ruiner

En 2023, 11 millions de visiteurs étrangers se sont rendus en Corée du Sud, dont près du tiers avait moins de 30 ans. S’ils viennent principalement des pays asiatiques voisins, on compte aussi des touristes venus des États-Unis et de l’Europe.

Pour autant, le prix d’un séjour d’une semaine sur place n’est pas des plus bas : 1400 euros environ, par personne. Mais ce coût reste une moyenne, qui est possible de réduire en se tournant vers les activités gratuites de la ville. Il y en a, et elles ne sont pas moins bien que celles payantes.

Atteindre les points de vue gratuits

Située au Nord du pays, non loin de la frontière avec l’autre Corée, Séoul est coincée entre d’autres villes – devenant ainsi une mégapole de 27.7 millions d’habitants – et des montagnes, au nord et à l’est.

À l’est, le parc de Namhansanseong accueille plusieurs pics et montagnes culminant au-dessus de 400 mètres. Si cela semble ridicule comparé aux 8000 m de l’Himalaya – ou même aux 4806 du Mont Blanc – c’est une hauteur largement suffisante pour profiter de grandioses points de vue sur la capitale. Au nord, les montagnes du Bukhansan National Park dépassent les 600 mètres.

Bien que moins haut que les montagnes précédemment citées, Haneul Park propose de nombreux points de vue sur la ville, directement depuis l'intérieur de celle-ci. Il permet aussi d’admirer le fleuve Han (le plus long du pays) et les villes voisines comme Incheon ou Goyang-si.

Il existe aussi des points de vue non naturels, construits par les Coréens au sein même de la ville, comme la Librairie de Séoul, le rooftop du Musée national d’histoire contemporaine de Corée, ou encore comme la Skyfarm. Cerise sur le gâteau, le restaurant de la tour offre sans doute la plus belle vue de la ville.

La culture à portée de main (et temple)

Bien que ce ne soit pas toujours le cas, les musées du pays du Matin Frais (et non du Matin Calme, comme c’est généralement traduit en France) sont généralement gratuits. Parmi les musées à visiter sans débourser un centime, vous pourrez découvrir le musée d’histoire de Séoul, le musée d'histoire contemporaine., mais aussi le Musée national et le mémorial de la guerre.

Mais la culture du pays passe aussi par les temples de la capitale. Le bouddhisme reste très présent dans ce pays d’aspect si moderne. Et les lieux de cultes se visitent souvent, gratuitement. L’enceinte des lieux se parcourt librement pour admirer l’architecture extérieure et les décorations intérieures.

Le temple Jogyesa, près du Palais de Gyeongbokgung, est d’une grande beauté, avec son architecture typique de la région, ses couleurs rouges et ses sculptures. La place, devant, est souvent ombragée au moyen de lanternes en papier suspendues. De l’autre côté du fleuve, on retrouve le temple Bongeunsa. On y accède par une porte qui détonne avec l’architecture moderne autour.

Flâner au milieu des hanoks

Les maisons traditionnelles du pays s’appellent Hanoks. Ce style architectural apparaît entre -57 et 668 lors de la période des trois royaumes, où la péninsule est séparée entre Koguryo au nord, Baekje et Silla.

À Séoul, pour découvrir ces Hanoks, le mieux est de se rendre à Bukchon, à Namsangol – qui se trouve au pied de la montagne Naman – ou à Eunpyeong, là aussi au pied d’une montagne près de la ville. Il est possible de visiter ces quartiers guidés par des expatriés français vivant sur place : une autre façon de découvrir la ville.

Assister à un match d’eSports

L’eSports : voilà un nom bien étrange. Il s’agit de sport… électronique. Comprendre : les jeux vidéo. Mais la discipline est là-bas poussée à l’extrême et l’engouement autour a permis l’apparition de compétitions autour d’un ou plusieurs jeux vidéo, sur le modèle des compétitions sportives.

Une discipline naît là-bas, donc, et prend de toutes autres proportions. Les compétiteurs sont élevés au rang d’idoles et jouent devant des milliers de fans lors des compétitions sportives. Il peut donc être intéressant d’assister à un match, que ce soit une partie de Starcraft, Dota, League of Legends ou autre jeu mondialement connu.

Découvrir la ville, de jour comme de nuit

Dernier point, le plus simple, et pourtant le plus important : visiter la ville. De jour d’abord. On peut marcher sur la muraille de Séoul (un sentier de randonnée qui peut se diviser en plusieurs tronçons effectuables en plusieurs jours pour plus de facilité).

Dans le centre-ville, on commence avec le palais Gyeongbokgung, témoin de l’histoire autrefois nommé « Bonheur resplendissant ». Il vous faudra aussi passer par Insadong, le quartier des boutiques d’arts traditionnels, Myeongdong, celui des commerces et restaurants, ou Hongdae, le quartier étudiant. De nuit ensuite. La ville s’illumine alors des façades de magasins, des panneaux publicitaires et d’enseignes lumineuses. Séoul prend alors des teintes variées, souvent flachy, du rose au vert en passant par le bleu, le jaune, le rouge ou le violet. Il est aussi possible d’assister à des performances en live de K-pop, cet art musical coréen qui prend d’assaut le reste du monde.

Où dormir à Séoul ?