On espère que vous avez un smartphone : Ryanair va bientôt supprimer les cartes d’embarquement physiques !

Mauvaise nouvelles pour les technophobes : il sera bientôt obligatoire d’avoir un smartphone pour embarquer dans un avion Ryanair, l’entreprise compte en effet abandonner complètement les cartes d’embarquement physique d’ici le printemps prochain. Pourquoi cette décision ? Comment faire si on n’a plus de batterie ? On vous dit tout.

Une motivation avant tout économique

Le 1er mai 2025 sonnera la fin de la carte d’embarquement en papier chez Ryanair ! Si l’on pourrait s’imaginer, au premier abord, que cette mesure a des raisons écologiques, les motivations de l’entreprise sont avant tout économiques. La compagnie souhaite en effet se débarrasser des comptoirs d’enregistrement à l’aéroport… et du personnel qui les opère, économisant ainsi sur les salaires.

Côté passagers, cette nouvelle réforme ne changera pas grand-chose aux 60 % d’entre eux qui utilisent déjà l’application de Ryanair pour s’enregistrer en ligne. Pour les autres, passer au format numérique leur permettra d’économiser entre 55 et 75 euros, somme que facture actuellement la compagnie aérienne pour un enregistrement à l’aéroport.

Mais que se passe-t-il si l’on n’a pas de smartphone ? Ou si ce dernier nous lâche à l’aéroport à la dernière minute ? Pas de panique, l’entreprise a d’ores et déjà songé à cette éventualité : à partir du moment où l’on s’est enregistré en ligne à l’avance (via un ordinateur par exemple), le personnel de la porte d’embarquement peut nous retrouver avec notre passeport !

Ryanair, la guerre des prix

Ryanair est l’une des compagnies aériennes les plus rentables au monde : comment fait-elle pour rester si compétitive ? Bien sûr, on a tous remarqué que le moindre petit service est payant, que ce soit le repas à bord ou la valise en soute, mais ce n’est pas tout ! Ryanair est propriétaire de ses avions et dépense ainsi moins sur le long terme que les compagnies qui les louent. D’ailleurs, ce sont tous des Boeing 737, ce qui lui permet de réaliser des économies d’échelle et de maintenance.

La compagnie délaisse également les gros hub pour desservir des aéroports secondaires, ce qui coûte beaucoup moins cher. C’est pourquoi les Parisiens doivent se rendre jusqu’à l'aéroport Paris-Beauvais, par exemple. Enfin, les dépenses en marketing de l’entreprise sont très faibles : elle mise sur sa communication décalée sur les réseaux sociaux et sur les frasques de son président pour faire parler la presse.