Découvrez la région du Dhofar

Dans le sud du pays, à la frontière du Yémen, la région du Dhofar couvre 100 000 km². Cette région est considérée comme la plus luxuriante d'Oman, elle reçoit la queue de la mousson de juillet à septembre. Aux environs de Salalah, la plaine littorale est bordée de cocotiers et autres arbres tropicaux. Mais derrière l'impénétrable chaîne de montagnes du Dhofar, truffée de sources, qui se jette dans l'océan Indien, commence le désert du Rub'al-Khali, « le quart vide ». Ce désert le moins exploré du monde détient aussi le titre du plus inhospitalier.

Cette région omanaise est certainement l’une des plus belles du pays. Complètement à l’écart du reste du pays, encore méconnue, peu de voyageurs s’y rendent lors d’un premier road trip à Oman. Et pourtant, c’est une région qui mérite le détour ! Visiter le Dhofar vous permettra de découvrir des paysages que l’on n’imagine absolument pas à Oman, surtout si vous vous y rendez durant ou après le khareef (la mousson).

Comment se rendre dans le Dhofar ?

Pour se rendre dans cette région reculée, plusieurs options s’offrent à vous : Y aller en voiture depuis le nord d’Oman. Attention, il faut compter environ 1000 kms depuis Mascate ! Prendre un vol intérieur depuis Mascate pour rejoindre Salalah, avec la compagnie aérienne nationale Oman Air. Y aller directement depuis la France en réservant un vol pour Salalah

Une fois sur place, si vous êtes venus en avion, sachez qu’une voiture de location est indispensable pour visiter cette région.

Vue sur les montagnes et la plage à Al Mughsail, région du Dhofar

- © Emranovic / Shutterstock

Comprendre le khareef

Grâce au khareef, la région de Salalah est verdoyante !

- © ismail alfarsi / Shutterstock

L’une des particularités du Dhofar est son climat, notamment le khareef. En effet, entre fin juin et début septembre, une partie de la région sud omanaise est touchée par cette mousson venant d’Inde. Pendant ces deux mois environ, les pluies sont très présentes plutôt sur la côte, la région proche de Salalah et notamment les montagnes qui bordent la ville. C’est ce qui explique que cette région soit la plus verte du sultanat !

Découvrir Salalah

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La ville principale du Dhofar est Salalah. Cette ville côtière est aussi la seconde plus grande ville du Sultanat d’Oman après Mascate. Vous pouvez facilement consacrer une journée entière à explorer Salalah lors de votre séjour dans le Dhofar. Ne manquez pas le musée de l’encens et le site archéologique d’Al Balid, parcourez les plantations verdoyantes de bananes et noix de coco, le vieux souk, et enfin la belle plage et ses superbes couchers de soleil.

Le Wadi Darbat, le trésor du Dhofar

Impossible de visiter cette région sans découvrir ce wadi absolument magnifique. Prévoyez au minimum une demi-journée pour profiter de l’ensemble de ce site naturel. Pendant le khareef, les cascades sont à leur maximum et les montagnes du wadi sont recouvertes d’une végétation parfaitement verte. Un superbe spectacle !

Cascades au Wadi Darbat

- © Hyserb / Shutterstock

C’est aussi la période où vous pourrez y observer un grand nombre de dromadaires. En effet, les habitants du coin s’empressent d’y ramener leurs dromadaires qui peuvent manger à volonté un peu partout dans le wadi. Le Wadi Darbat peut être visité toute l’année, mais c’est bien entre mi-juin et début octobre qu’il est le plus spectaculaire.

Les sources et cascades pour se baigner

Le Dhofar abrite de nombreuses sources et cascades, même si certaines ne sont visibles que pendant la mousson et les semaines qui suivent. À ne pas manquer : Ayn Garziz est le meilleur endroit pour se baigner dans la région, mais aussi Ayn Umran, Ayn Khor (accessible en 4×4 ou à pied via une rando) et Ayn Athum avec plusieurs cascades hautes et impressionnantes !

Cascade d’Ayn Athum

- © Mahmoud Ghazal / Shutterstock

Mughsail, l’incontournable

Des dromadaires se baladant sur une plage de sable blanc à l’eau turquoise : bienvenue à Mughsail ! À environ 60 kilomètres à l’ouest de Salalah (comptez 45 minutes de route), Mughsail est une plage connue pour ses dromadaires qui s’y baladent tranquillement avec leur chamelier.

Les dromadaires sur la plage

- © Patrik Dietrich / Shutterstock

À l’ouest de la plage, vous pouvez aller voir la Marneef Cave, mais aussi les trous souffleurs. Pour voir de l’eau de mer jaillir de ces trous situés au sol, il faut que la mer soit agitée, ce qui est fréquent pendant le khareef. La vue sur la plage depuis le chemin menant à ces trous est magnifique.

Khor Rori, entre patrimoine et nature

Khor Rori est l’un des incontournables à visiter dans le Dhofar avec son site archéologique, aussi appelé Sumhuram du nom de la ville antique qui s’y trouvait. Cette cité portuaire vivait essentiellement du commerce et de l’exportation de l’encens produit dans la région. Le site se situe en bord de mer, légèrement à l’est de Taqah.

Parc archéologique de Sumhuram

- © Matyas Rehak / Shutterstock

Au-delà du site archéologique, l’autre intérêt de Khor Rori est sa magnifique plage. Elle se situe sur le site archéologique et est très propre et peu fréquentée, car l’accès est payant. Vous pourrez y voir de nombreux goélands de Hemprich. Le plus simple est d’y aller en voiture depuis les ruines car il y a environ 2 kilomètres entre la plage et les ruines.

Découvrir l’arbre à encens

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C’est le symbole de cette région ! Le "Boswellia sacra" c'est le nom scientifique de l'arbre à encens qui a fait la fortune des commerçants omanais pendant plus de 2 000 ans et qui pousse dans le Dhofar. Les Omanais récoltent la résine, puis la sèchent pendant trois semaines. La sève durcie forme de petits cailloux dont la couleur varie du jaune au blanc. On les fait alors brûler sur du charbon incandescent. L'agréable parfum qui s'échappe évoque l'odeur des encensoirs de nos églises.

L’arbre à encens en plein désert

- © Alexey Stiop / Shutterstock

L'encens valait très cher dans l'Antiquité et au Moyen ge, car les lieux de production étaient tenus secrets. Et le voyage jusqu'en Occident, par caravane à travers le Yémen et l'Arabie saoudite, ou par bateau le long de la mer Rouge, prenait plusieurs mois. Les nombreux intermédiaires nécessaires à l'acheminement contribuaient à faire monter les prix. Avec le Yémen et l'Éthiopie, le sultanat d'Oman est le seul pays au monde où pousse l'arbre à encens.

par Camille Parveau
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