La ville de Buenos Aires est riche. Riche en sensations, en découvertes, d'authenticité. Il suffit de se promener dans ses rues pour en découvrir toutes les facettes. Que ce soit dans les cafés typiques de la ville (en évitant ceux trop touristiques, au risque de perdre l'aspect typique d'une soirée argentine) pour apprécier la sensualité du tango, dans les parcs pour se détendre en compagnie de locaux ou le soir au restaurant, il faut vivre Buenos Aires pour la comprendre. Les spécialités culinaires sont en effet incontournables. La plupart des viandes y sont cuites à l'asado sur parilla, sur un grill. Le pastel de Choclo est une véritable institution, sorte de hachis parmentier avec du maïs, ou plus simplement, les empenadas, tourtons fourrés de diverses manières et accessibles dans toutes les boulangeries pour un prix minime. Mais la ville ne se matérialise pas uniquement par ses scènes de vie quotidienne puisqu'elle compte aussi de nombreux monuments. On peut par exemple y trouver l'impressionnant palais présidentiel, la casa rosada, qui abrite, en plus du chef du gouvernement, un musée retraçant l'histoire de tous les chefs d'Etat et les objets ayant ponctué leurs vies. Non loin du palais se dresse la cathédrale métropolitaine, principal édifice religieux néoclassique de la ville. Il est également indispensable de se rendre sur l'Avenue de Mayo pour contempler le palais Barolo, édifice à l'architecture complètement fantaisiste inspiré de la Divine Comédie de Dante.
L'aéroport de Buenos Aires, Ezeiza Ministro Pistarini, est situé à 35 kilomètres au sud-ouest de Buenos Aires. Une distance qui ne facilite pas les liaisons avec le centre-ville. Pour voyager à la locale, il n'y a pas de meilleure expérience que le bus. La ligne 8 se chargera d'emmener les voyageurs les moins pressés, mais les plus économes dans le centre de Buenos Aires pour une trentaine de centimes d'euros. Cependant, le trajet dure deux heures, ce qui peut paraître légèrement long quand on est accompagné d'enfants de bas âge et de nombreux bagages.
Il existe également des navettes, les Manuel Tienda Léon, qui partent toutes les demi-heures vers Madero, en plein coeur de la ville. Elles offrent la possibilité de s'arrêter directement devant son hôtel, pour un peu moins de dix euros. Comptez en moyenne une heure de trajet, les conditions de circulation n'étant pas toujours aisées.
Enfin, il existe également des taxis, appelés Remises, qui se chargent de vous amener à bon port, en une heure, et sans arnaque. Cependant, ce n'est pas donné puisqu'il faut compter 25 euros, sans les péages et les taxes appliquées aux bagages.