La station balnéaire de Juan Dolio, située sur la côte Caraïbes, à une centaine de kilomètres de Saint-Domingue, possède moins d'attraits que Punta Cana, l'Eldorado dominicain des Européens. En effet, les plages sont loin de faire fondre les touristes et la couleur de la mer demeure très loin du bleu turquoise. Le seul intérêt de Juan Dolio, hormis ses hôtels relativement bon marché et ses quelques échoppes, c'est certainement la proximité de la capitale. Depuis 2018, on y trouve notamment un club francophone, labellisé Bravo Club, le Caribe Playa.
L'endroit est propice aux activités sportives terrestres (tennis, vélo, etc.) et nautiques, de la plongée sous-marine au ski nautique, en passant par la voile. Pour les amateurs, un magnifique parcours de golf 18 trous (par 72), le Guavaberry, s'étend sur plus de 6 500 mètres et alterne pentes douces, greens ondulants, avec de nombreux bunkers.
L'excursion couramment proposée à Juan Dolio, c'est bien entendu la découverte de Saint-Domingue, la capitale de l'île, son quartier colonial et sa vie nocturne trépidante... Près de La Romana, le site d'Altos de Chavon, reconstitution étonnante d'un village médiéval italien situé au sein du complexe de Casa de Campo, abrite notamment une école d'art et un riche musée archéologique précolombien. Il domine le fleuve du même nom, rio Chavon, que l'on remonte jusqu'à des chutes d'eau. Certains paysages ont servi de décors aux films "Apocalypse Now" et "Rambo". A voir également, le charmant village de Bayahibe, et l'île de Saona, un petit paradis sur terre, tout comme l'île de Catalina.
Une valise estivale : vêtements légers en coton, des chaussures ouvertes, shorts, chemisettes, T-shirts... sans oublier le maillot de bain, complétée de vêtements chauds et de chaussures de marche pour les escapades en montagne. Un imperméable léger n'est pas inutile durant la saison des pluies (de mai à juillet).
Séjourner sans sortir des hôtels de Juan Dolio - au demeurant confortables pour la plupart - ne vous permettra pas de découvrir les richesses de la destination. Profitez de la voie rapide (autopista), bien entretenue, qui relie la capitale des autres stations de la côte, pour partir en voiture ou en bus à la rencontre de plages sublimes et du peuple dominicain.
Riche et épicée, la cuisine dominicaine est le fruit d'influences tour à tour créole, européenne et africaine. Les féculents (riz, patates douces, bananes " plantain "), les poissons et crustacés ainsi que les fruits tropicaux sont les aliments de base. Vous aurez sûrement l'occasion de déguster de la langouste ou du homard. Le plat typique, la bandera, se compose de riz blanc, fèves et haricots rouges, viande de ragoût boeuf ou poulet), accompagnée de salade et de bananes plantain frites (platanos frotos). Le rhum (Brugal et Barcelo) demeure l'alcool le plus prisé, servi pur (le plus vieux) ou en cocktail. Il existe deux marques de bière en République dominicaine : Brahma et Présidente (la meilleure !).
Les bijoux en ambre (résine brune solidifiée), en larimar (pierre bleuté), les objets en cuir, la vannerie, les peintures naïves, héritage des indiens Taïnos, les CD de merengue et de bachata, les cigares, la vanille liquide, la confiture, le rhum et le café sont les principaux souvenirs que vous pouvez ramener. On en trouve partout, sur les plages et les marchés locaux, notamment.