Situé sur la côte Caraïbes au sud-ouest de la République dominicaine, Bayahibe est certainement l'un des plus charmants villages de pêcheurs du pays. Un vieux loup de mer prêt à grimper sur sa barque colorée, dans le petit port. Quelques dizaines de hors-bord affrétés par les tour-opérateurs sur la plage adjacente. Un guitariste, qui vous chante quelques airs de Bachata ou de Merengue... C'est ça Bayahibe, un petit bijou qui a su garder son authenticité, tout en vivant des fruits du tourisme. Difficile d'enjoindre les vacanciers à gagner cet eldorado sans prétention, parce qu'il mérite de rester tel quel : brut. Pourtant, il serait dommage de zapper ce petit paradis dominicain, sa magnifique baie et sa mer couleur bleu turquoise.
L'excursion couramment proposée à Bayahibe, c'est l'île de Saona très proche (sanctuaire des oiseaux migrateurs), mais également l'île Catalina, un spot de plongée réputé. A faire également, une promenade dans le parc national Cotubanamá (ex parc de l'Este), le long des sentiers qui sillonnent une forêt où se cachent des grottes, certaines étant des cénotes où l'on peut se baigner dans le noir en compagnie des chauves-souris ! Les curieux peuvent aussi découvrir au sein du complexe touristique Casa de Campo l'Alto de Chavon, un étonnant village italien du XVIème siècle reconstitué, surplombant le superbe fleuve Chavon qui serpente dans la forêt tropicale, entre l'aéroport et la ville de La Romana. A deux heures de route, la visite de Saint-Domingue, la capitale de l'île, témoin du passage de Christophe Colomb est incontournable. La zone coloniale, admirablement préservée, est classée à l'Unesco.
Bordée de palmiers, la plage principale du petit village de pêcheurs Bayahibe, un croissant de sable qui s'étend sur plus de 11 kilomètres est une merveille. Au coeur de la région forestière tropicale sèche, où poussent les cactus, cette plage n'est pas épargnée par l'agitation touristique. Ses eaux turquoises servent dorénavant de point de départ des excursions notamment pour l'île de Saona, en matinée. Pour les amateurs, de nombreux bateaux de pêche et de plaisance mouillent dans la baie. Quant aux baigneurs, attention aux raies qui aiment fréquenter ce lieu, mais qui régaleront les plongeurs. Un promontoire abrite une école et une petite église. Un petit sentier archéologique en fait le tour avec des panneaux explicatifs sur la faune, la flore et l'histoire de Bayahibe.
Une valise estivale : vêtements légers en coton, des chaussures ouvertes, shorts, chemisettes, T-shirts... sans oublier le maillot de bain, complétée de vêtements chauds et de chaussures de marche pour les escapades en montagne. Un imperméable léger n'est pas inutile durant la saison des pluies (de mai à juillet).
Louer un véhicule peut s'avérer périlleux, compte-tenu des nids de poule impressionnants sur les routes, de la conduite déconcertante des Dominicains - au demeurant d'une merveilleuse hospitalité - et du manque de signalisation !
Riche et épicée, la cuisine dominicaine est le fruit d'influences tour à tour créole, européenne et africaine. Les féculents (riz, patates douces, bananes " plantain "), les poissons et crustacés ainsi que les fruits tropicaux sont les aliments de base. Vous aurez sûrement l'occasion de déguster de la langouste ou du homard. Le plat typique, la bandera, se compose de riz blanc, fèves et haricots rouges, viande de ragoût boeuf ou poulet), accompagnée de salade et de bananes plantain frites (platanos frotos). Le rhum (Brugal et Barcelo) demeure l'alcool le plus prisé, servi pur (le plus vieux) ou en cocktail. Il existe deux marques de bière en République dominicaine : Brahma et Présidente (la meilleure !).
Les bijoux en ambre (résine brune solidifiée), en larimar (pierre bleuté), les objets en cuir, la vannerie, les peintures naïves, héritage des indiens Taïnos, les CD de merengue et de bachata, les cigares, la vanille liquide, la confiture, le rhum et le café sont les principaux souvenirs que vous pouvez ramener. On en trouve partout, sur les plages et les marchés locaux, notamment.