Egypte: Inoubliable voyage chez les Pharaons, aux portes de l'Orient

Papiers et visa :

Il vous faudra obtenir un visa touristique et vérifier que votre passeport est valide pendant au moins 6 mois à la date de votre arrivée sur le sol égyptien. Il vous sera également demandé une copie de votre billet d’avion, ou une attestation de voyage.

Monnaie et cash :

Comme pour tout voyage, veillez à disposer de moyens de paiement suffisants à votre séjour: liquidités, traveller-chèque, carte de crédit.

Pensez à vérifier auprès de votre banque le montant maximal de retrait de liquidités, généralement plafonné, auquel vous aurez droit sur place avec votre carte bleue.

Comme vous le verrez dans notre sujet, il est des activités que vous ne pourrez pas régler en livres égyptiennes, ni en carte bleue, mais seulement en cash, euros ou en dollars, comme l'achat du pass d’accès aux sites. Renseignez-vous.

Afin de prévenir les aléas survenant en cas de perte ou de vol de votre carte bleue, pensez à vous munir, avant votre départ, du numéro d’urgence à contacter afin de faire opposition sur votre carte.

Santé

Aucun vaccin n’est obligatoire pour se rendre en Egypte. Il est très conseillé de vérifier néanmoins que vos vaccins sont à jour et de vous faire vacciner contre les hépatites A et B, et même la typhoïde.

Vous devez également savoir que deux parasitoses sont fréquentes dans les zones de végétation: la douve et la bilharziose. Les larves de la douve peuvent s'ingérer en mangeant du cresson ou toute autre crudité, tandis que la bilharziose entre par la peau. Il est donc déconseillé de manger des végétaux crus, ce qui vous épargnera aussi la typhoïde. Pour les mêmes raisons, il est également déconseillé de marcher à pieds découverts dans la verdure ou les eaux stagnantes. Les chaussures fermées sont conseillées, surtout aux abords du Nil.

Ne buvez pas l'eau du robinet, même celle de votre hôtel, ni l'eau de la douche ou du bain. Elle n'est pas forcément potable. De même, si vous achetez de l'eau en bouteille, veillez à ce qu'elle soit parfaitement scellée. Nous vous conseillons, avant de partir, de questionner votre pharmacien qui pourra vous proposer une solution d'assainissement de l'eau.

La rage étant répandue dans tout le Moyen-Orient, ne touchez pas les mammifères, même s'ils ont l'air inoffensifs. Veillez sur vos enfants et prenez-les dans vos bras si chiens ou chats (ou tout autre mammifère) viennent pour se mêler à vous; une simple léchure sur la muqueuse de la bouche est contaminante, et donc mortelle.

Que manger ?

Le plat national est le foul Medames ou " fūl medammis " (des fèves mijotées avec des oignons, du cumin et du citron), proposé à tous les repas. Très populaire aussi, la méloukhia (une soupe épaisse préparée avec l'herbe de ce nom), finement hachée, avec poivron et ail, et servie avec du riz et des morceaux de poulet. Autre plat nourrissant : le kochari (mélange de riz, de lentilles et de nouilles), relevé d'oignons frits et de piment.

En entrée, la tradition est de servir des mezzes (un assortiment de petits plats : des boulettes de pois chiche frites, tahina (une crème de sésame), houmous (purée de pois chiche), babaganough (purée d'aubergine avec sauce sésame), fatoush (salade de concombres, tomates avec croutons), taboulah (couscous, persil, oignons), labna (yoghourt avec ail et huile d'olive), mohamarra (noix écrasées, tomates, oignons), sambousek (rissoles frits farcies), kibbeh (quenelles à la viande hachée, noix et épices), taameya (falafel), taghen (viandes, poissons ou légumes avec sauce tomates cuit au four dans un pot en argile) et crudités...

Quant-aux desserts, les pâtisseries sont orientales, toutes faites de miel et d'huile. A accompagner d'un carcadet (infusion de fleurs d'hibiscus), servies chaud ou froid, ou d'un café turc, au fond de tasse, noir de marc.