Un voyage à Rome ne se fait pas en un jour

  • Avec près de 3 millions d'habitants, Rome est la ville la plus peuplée d'Italie. Ici, la place Saint-Pierre, sur laquelle donne la basilique du même nom, appartenant au Vatican.
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    Rome et la place Saint-Pierre

    Avec près de 3 millions d'habitants, Rome est la ville la plus peuplée d'Italie. Ici, la place Saint-Pierre, sur laquelle donne la basilique du même nom, appartenant au Vatican.

Octavie Pareeag
Octavie Pareeag Expert destination Italie

La ville aux sept collines attire toujours autant les férus d'art et d'histoire : comme à l'époque de Stendhal, quand un voyage à Rome importait tout autant pour devenir un être cultivé que l'apprentissage du grec et du latin. Aujourd'hui, on vient aussi à Rome pour voir la capitale de la dolce vita. Et aussi en pèlerinage, de croyant ou symbolique, Rome étant la ville la plus proche de l'Etat indépendant du Vatican (le plus petit au monde). Avec une superficie de 1 285 km², la capitale italienne est environ 2 fois plus petite que Paris. Mais il ne s'agit pas d'une bourgade, loin de là : Rome l'historique, bâtie autour de ses collines mythiques (dont les plus connues sont le mont Palatin, le Capitole, le mont Equilin et le Quirinal), donne encore l'impression d'être la ville du monde antique, avec ses vestiges innombrables, ses anciens temples et basiliques reconvertis en églises, ses toits de tuiles romaines, ses hauts murs entourant des jardins privés et des perrons à colonnades. Allez voir Rome depuis la piazza di Porta Capena, où s'achevait la via Appia (première voie construite par les Romains, qui rejoignait Capoue, au nord de Naples, puis Brindisi, sur la côte adriatique. Le Grand Cirque (Circo Massimo) face à vous, la colline du Palatin sur le côté (et ses vestiges de la Rome républicaine), le mont Aventin un peu plus loin, jardin d'essences méditerranéennes, d'où dépassent des bâtiments à l'allure de palais antiques. Face à ce paysage, un Romain du temps de César ne serait pas désorienté. Mais ce qui a changé certainement, ce sont les quartiers où l'on sort, les repaires nocturnes de la Ville éternelle. Autrefois, on vivait la dolce vita dans les tavernes du Capitole (en surplomb du Forum) ; aujourd'hui, on traverse le Tibre, tout proche, et l'on va au hasard dans le quartier du Trastevere, sûr d'y trouver bonne chère et bars sympas au détour de ses ruelles moyenâgeuses.

Rome : que faire ?

D'avril à octobre : prendre un verre sur un bar en terrasse panoramique. La plus haute : celle de l'hôtel Mediterraneo. La plus "vaticane" (vue imprenable sur Saint-Pierre) : celle de l'Atlante Star. La plus "historique" (à côté du Panthéon) : celle du Grand Hôtel de la Minerve. La plus modeste : celle de l'hôtel Des Artistes, à proximité de la gare Termini.
Toute l'année : flâner sur les places. La plus "antique" : la piazza Bocca della Verita, près du Tibre. La plus chic : la piazza di Spagna, non loin de la via Veneto. La plus animée : la piazza Navona (c'était un stade dans l'Antiquité). La plus "croyante" : la piazza San Pietro (bénédiction du Pape tous les dimanches à midi).

La Rome antique : le Forum romain (datant de la Rome républicaine), le mont Palatin (le premier site de la ville), le Colisée (le plus grand amphithéâtre antique qui nous soit parvenu).
La Rome chrétienne : la basilique San Giovanni (première église romaine et premier siège de la chrétienté), la basilique Santa Maria Maggiore (construite sur le site d'un ancien temple romain), la basilique Saint-Pierre de Rome (érigée sur le site de l'ancien cirque de Caligula, où l'apôtre Pierre fut martyrisé vers 65 de notre ère).
La Rome artiste : la galerie Borghèse, dans le parc de la Villa Borghèse, les musées du Vatican (appartements Borgia et galeries antiques), la chapelle Sixtine.
Les fontaines : Rome est la ville de l'eau. L'eau en a favorisé la naissance et le développement grâce à la mer et à ses opportunités commerciales, grâce au Tibre, voie de communication et d'approvisionnement hydrique, et aux lacs qui ont rendu plus aisé le travail agricole en campagne. Voilà pourquoi Rome a rendu hommage à l'eau en utilisant également comme élément décoratif et en la faisant jaillir de mille fontaines. Certaines fontaines sont immenses et monumentales, comme la Fontaine de Trévi, la fontaine de Mosé, sur la place San Bernardo, les quatre fontaines dans la rue homonyme, les fontaines de la place Farnese, de la Barcaccia, oeuvre du Bernin sur piazza di Spagna, le fontanone del Gianicolo, commandité par le pape Paul V et pour cette raison appelépar les Romains "acqua paola" ; à ces oeuvres s'ajoutent les fontaines des quatre fleuves du Bernin sur la place Navona, la fontaine des Naïades sur la place de la République et les Fontaines de la place Saint Pierre. D'autres sont plus modestes, mais d'une beauté raffinée, comme la fontaine du Triton, sur la place Barberini, réalisée elle aussi par le Bernin, au début de la via Vittorio Veneto, la fontaine des Tortues, derrière le Portique d'Octavie, ou celle du Babouin, près de la Place du Peuple. Toutes ces fontaines témoignent de l'importance d'un élément qui est source de vie, de bien-être et de soins depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, avec la nouvelle fontaine de l'Ara Pacis ou celle de San Cosimato, dans le Trastevere. La familiarité historique des Romains avec l'élément aquatique se manifeste dans les grands aquaducs qu'ils surent cosntruire et dans les magnifiques thermes dont sont conservés encore aujourd'hui d'imposants témoignages.

  • La beauté incomparable de la ville
  • La jovialité des Romains et la gastronomie
  • La circulation très difficile
  • Transports en commun déficients

Rome : que visiter ?

Les sites archéologiques

Les musées

Pense-bête

Janvier est l'un des meilleurs mois pour visiter Rome. Tarifs de basse saison dans les hôtels (environ 60 euros la double pour un 3*, 100 euros pour un 4*, 250 euros pour un 5*), affluence touristique raisonnable, climat permettant de flâner sans grelotter (soleil à 17 °C, entre deux brouillards).
A savoir, avant d'acheter un "Roma pass" (transports et musées) : l'accès gratuit ne concerne que les deux premiers musées visités. Pour les musées suivants, la réduction accordée revient à 1 ou 2 euros par entrée. Ne pas oublier, non plus, que le métro romain est bon marché (ticket à l'unité pour 1 euro). Pour rentabiliser un "Roma pass" (20 euros), il faut visiter la ville en transport en commun (3 jours) et bien choisir ses musées gratuits. Attention, les musées du Vatican et la chapelle Sixtine ne sont pas inclus dans le "Roma pass".

À éviter

La Domus aurea, maison de l'empereur Néron, est actuellement fermée pour entretien du site.
Les vestiges antiques attirant beaucoup de monde (touristes en saison, groupes scolaires hors saison), on ira voir le Forum Romain à l'ouverture, dès 8 h 30. A moins d'être spécialiste en civilisation antique, éviter les thermes de Caracalla : le site est gigantesque, mais les vestiges peu éloquents.
Dans les restaurants, ne pas confondre le prix du poisson aux 100 g avec l'assiette servie (environ 300 g, donc trois fois plus cher). Attention aussi au format des sodas : servis en 50 cl ("grande") si l'on ne précise pas "piccolo" (25 cl). A moins d'avoir très soif, le petit format suffit et permet de limiter la note, toujours élevée, en terrasse.

Rome : que manger ?

Un quartier : le Trastevere. On y mange bien pour pas trop cher dans à peu près tous les restaus.
Une spécialité : les pâtes alla matriciana (eh oui !), celles alla carbonara aussi.
Des adresses : la moins chère, à 5 min à pied de la gare Termini, Trattoria dell Omo, via Vicenza 18, tél. (00 39) 06 490411. Pâtes à 6 euros, dessert à 3 euros. La plus " monumentale ", à 100 m du Colisée, La Pace del Cervello, via dei Santi Quattro Coronati 63, tél. : (00 39) 06 7005173. Bonnes pizzas à 10 euros. Le tuyau romain, Da Vicenzo, via Castelfidardo 4-6, tél. : (00 39) 06 484596. Linguine aux coques, bar aux pommes de terre, vin blanc, le tout pour 40 euros.
On y trouve une belle gamme de suggestion gastronomiques offertes par la cuisine romaine, et italienne en général, qui s'accompagne de vins de la région dont la qualité est confirmée. Les autres opportunités gastronomiques et oenologiques internationales complètent ce vaste choix, qui inclut des restaurants japonais et chinois, une cuisine Casher et Halal, des plats sud américains, africains et maintes cuisines européennes.

Rome : que rapporter ?

Des produits gourmands, bien sûr, dénichés sur les étals des marchés romains, mais pas seulement. On trouve ainsi des vêments vintage au marché de la via Sannio, des livres et cartes anciennes, de vieilles photos sur les stands de la piazza Fontanella Borghese, des antiquités à la foire aux antiquités de la via Francesco Crispi.
Pour faire plaisir à tous les coups, s'en tenir néanmoins aux spécialités de la table : huile d'olive du Latium, fromages assortis de la région (grana panado, fiore sardo), vins locaux (frascati, aprilia, castelli romani).
L'un des meilleurs marchés gourmands : celui du campo dei Fiori, sur la place du même nom. A découvrir tous les matins sauf le dimanche, dès 6 h et jusqu'à 14 h.

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