Avec son emplacement imprenable sur une pointe qui s'avance dans la mer et son architecture qui se mêle parfaitement à l'environnement, on jurerait qu'il s'agit du plus vieil hôtel de Santa Maria. Mais l'établissement n'a ouvert ses portes qu'en 1999. Ce qui n'empêche pas l'Odjo d'Agua d'avoir sa belle histoire. En effet, à l'origine, le site était occupé par le phare de Santa Maria dont le grand-père de Patone était le gardien. Le lobby ne détrompe d'ailleurs pas la première impression, la grande réception est chargée d'objets anciens (machines à coudre, fer à repasser, téléphones et machines à écrire, etc.), de superbes bouquins de photos de Sal des années 1950 à 1970 sont à disposition. A feuilleter avec bonheur. Pour ne rien gâcher, l'accueil est particulièrement chaleureux !
L'architecture, dans un style hacienda, avec ses toits de tuiles rousses et ses façades blanches égayées par des ouvertures ogivales, apporte beaucoup de cachet au lieu. A l'Odjo d'Agua, l'espace est optimisé mais partout, arbres et plantes grimpantes (superbes bougainvilliers!) permettent d'éviter l'impression d'oppression. Tous les matériaux de construction comme les objets de décoration sont locaux. Evidemment, la mer, d'un bleu turquoise incroyable, est omniprésente. Une petite piscine est coincée entre le bâtiment principal et la plage, à proximité, un recoin face à la plage a été autoproclamé spa, en fait il comporte une table de massage à l'ombre des palmiers, et protégé de la vue par un rideau de cordes et de coquillages (large choix de traitements quand même !). Un bar-boutique, le restaurant, la discothèque... et c'est à peu près tout.