Gris et lourd, le Sporting apparaît aujourd'hui comme une voiture fatiguée de rouler. La structure a tout de la politique de construction des années soixante et s'avère être un bloc massif mais sans charme.
Sa principale vertu : l'espace disponible. Grand hall d'entrée, chambres spacieuses, un espace extérieur qui abrite l'une des rares piscines de bonne taille de Rimini normalement installées plus pour le prestige que pour la natation, dans les hôtels de la ville sont en effet trop serrées, et utiles uniquement pour une immersion immobile. La piscine au Sporting se détache de cette filière, et est l'un de ses atouts.
Dommage que l'attention aux équipements sportifs ne continue pas même dans la zone de bien-être : le spa est ridiculement petit, absolument incapable de répondre à la demande des clients souhaitant se détendre.
Développé en hauteur, le bâtiment est un géant de sept étages aux pieds d'argile. Ses longs couloirs sombres et feutrés par la moquette relient les espaces de la structure, qui n'est pas convaincante. L'ascenseur monte à jusqu'à l'avant-dernier étage, puis vers le haut pour ouvrir la terrasse, non aménagée.
La vue sur mer vous reconforte en vous éloignant du gris dominant