L'hôtel a été conçu par un jeune architecte, Neil Rocher, originaire de Zambie, qui n'hésite pas à faire les louanges de son ouvrage (cela va de soi). En effet, comment ne pas être séduit par le charme proche-oriental/zanzibar du Kilindi, lorsqu'on est confortablement assis dans l'espace ouvert du bar principal devant les reflets bleu-vert de l'océan Indien... Des arcs et des coupoles couleur crème s'entrelacent dans un espace aux lignes volontairement imparfaites, donnant un effet d'espace absolu, aérien et un sentiment de liberté presque totale où les frontières physiques du bâtiment n'encombrent pas la vue.
Ainsi, l'architecture du Kilindi s'intègre entièrement à l'essence ultime du luxe, du moins pour les citadins occidentaux : l'espace. Tout d'abord parce que, dans ce domaine de 52 acres, les quinze chambres épousent discrètement et secrètement la nature du jardin.
Une fois passée la voûte de la réception qui constitue une sorte de frontière symbolique, le jardin, qui descend en pente douce vers la mer, est le lieu où l'on oublie le stress et la frénésie de la vie quotidienne.
Le business center, délibérément positionné à l'entrée, sur cette ligne de démarcation, est un espace réservé à ceux qui ne savent pas (ou ne veulent pas) se couper du monde. Plusieurs marches et une belle descente séparent l'espace "repos", c'est-à-dire les chambres, de la partie restaurant, la piscine, le spa et la plage.?
Une sorte de coupole, complètement ouverte pour faciliter le passage des brises marines, si agréables lorsqu'on est installé au bar, abrite le bar-restaurant et la piscine. Et, comme partout, les couleurs sont douces. Depuis la piscine à débordement, à la mode, on aperçoit la côte nord de l'île avec ses tons bleu-vert.?